samedi 17 septembre 2011

Un week-end à Pacitan, East Java





La reprise des cours à l'université étant annoncée pour le 12 septembre, avec quelques amis, nous avons décidé de profiter de nos derniers jours de « vacances », option plage.
A trois heures de Jogja, Pacitan est une petite ville côtière, près d'une grande baie et de petites criques plus secrètes, parfait endroit pour les amateurs de surf fuyant les touristes.


Une des nombreuses plages aux abords de Pacitan

Nous nous sommes installés dans un hôtel au bord de la plage, qui n'a d'hôtel que le nom : Harry's Ocean House est une maison entourée de bungalows en bois, où vivent des surfeurs, locaux et bule -étrangers, qui nous ont chaleureusement accueillis dans leur communauté, partageant conseils et bons plans : où trouver des grottes magiques, des coins pour se baigner sans trop de courants ni méduses (moi et mon amour des « jellyfishes »...), les meilleurs warung makan...


Un cliché vérifié : la plage et les cocotiers !

Aperçu d'une grotte-cathédrale, digne d'un tombeau où se seraient figés pendant des millénaires les dignitaires d'un antique royaume javanais.


N'ayant pas pu expérimenté l'art de la planche pour cause de mal de dos persistant, avec deux autres amis, j'ai passé une journée à visiter les villages de l'arrière-pays. Ceux-ci sont très nombreux : impossible de faire plus de trois kilomètres sans voir une maison sur le bord de la route, et des Indonésiens pour nous saluer, à coup de « Hello, mister ! ». Les statistiques démographiques perdent leur côté abstrait, et la densité de population de l'île, s'avère bien réelle : 962 habitants/km2, à la ville comme à la campagne (ou presque !)


Des petits Javanais, très fiers de leur île, avec leurs parents prêts à tous nous accueillir chez eux -ou la générosité des Indonésiens.


Java est aussi l'une des régions les plus fertiles de la planète, ce que j'ai pu observer, bien accrochée à l'arrière de mon « motorbike » : une végétation luxuriante recouvre un terrain accidenté (avis aux amateurs de vélos, les côtes sont raides, très raides, même en scooter !). Tout est vert, sauf la terre, d'une couleur oscillant entre brun et rouge.

Si le niveau de vie est ici très modeste, les maisons et jardins sont soigneusement entretenus, les échoppes du bord de route toujours ouvertes et accueillantes, et les sourires toujours aussi nombreux !


Au détour d'un chemin, une nouvelle plage, où les pêcheurs se préparent à partir en mer.


Les pêcheurs aussi aiment prendre la pose !



Les déplacements se font essentiellement en moto -une famille entière peut arriver à se serrer sur un seul « motorbike »-, par bus, ou taxis collectifs -il n'y a que très peu de voitures. Même loin de Jogja, conduire reste un bel exploit : virages serrés, bosses et trous, doublages intempestifs, poulets aux pulsions suicidaires...
Et de temps en temps, un arrêt à la pompe de « Benzin », qui n'a rien à voir avec notre station service !


Station-service à l'indonésienne :)

Après ces expéditions à la journée, les soirées sous le ciel étoilé -quand il n'y a pas de nuages, la saison des pluies s'annonçant déjà-, où se mêlent jeux français, suédois, conversations en anglais et indonésien, sont très sympas, et tranquilles, par rapport au bourdonnement permanent de Jogja.

L'ambiance et le lieux étaient si agréables que j'ai loupé un spectacle de wayang kulit -théâtre d'ombres, pour prolonger mon séjour, sachant que Jogja, centre artistique, en accueillerait bientôt d'autres, bon sujet pour un prochain article ?!



Rocher-statue, un parmi les nombreux rocs qui surgissent de la mer.

1 commentaire:

  1. Je nage en plein rêve !! Mer, sable, cocotiers... clichés, clichés, mais qui apparaissent comme une bulle de calme et de détente au milieu de la fureur de Delhi...

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